Want to be a Muse

Want to be a Muse

A qui avons-nous abandonné le concept de propriété?

A une poignée de riches et puissants qui ont la main mise sur une bonne partie de la planète, sans prendre en considération les milliards d'individus qui se battent pour survivre face à la dure loi du marché qu'on leur impose.

 

Prisonniers de ce système féodal économique des temps modernes, où l'on pousse les gens à consommer à outrance afin de les empêcher de réfléchir. La pub nous lave le cerveau en nous vendant un imaginaire toujours plus superficiel, en nous détournant de la vie qu'on nous vole en contrepartie.

 

Agglutinés comme des mouches à un pot de miel, nous nous gavons jusqu'à en perdre la tête et mourir dans l'illusion d'avoir possédé, alors que, ce qui nous est passé entre les mains a été produit pour ne connaitre qu'une histoire : naître, mourir et terminer à la poubelle.

Pratique pour renforcer les inégalités, efficace pour nous cacher le coût humain.

 

On éradique l'idée d'un bonheur simple en nous bandant les yeux, anihilant curiosité et créativité. On nous concentre comme du bétails pour nous empêcher de voir ce qu'on fait pour nous ailleurs. On nous distrait pour nous faire croire que nous n'avons aucun pouvoir.

Et pourtant, si "non" est un des premiers mots qu'on acquiert, c'est qu'il doit y avoir une bonne raison.

 

C'est pour se démarquer, prendre conscience de son individualité, mais aussi de la singularité de l'autre. C'est pour prendre du recul sur ce qu'on nous avance et remettre en question ce qui nous entoure. C'est pour refuser ce qu'on nous inflige et se battre pour rétablir la communication et la transparence dont on se prive en fermant les yeux sur ce qui nous indigne.

 

Egoïstes, ceux qui possèdent ne donnent rien et n'offrent même pas la chance aux autres d'avoir l'opportunité du choix, un luxe de nos jours. L'argent ne fait pas le bonheur, mais dans notre société il y contribue fortement. Il devient indispensable pour vivre, mais malheureusement pour la majorité des cas, insuffisant pour survivre. Peut être est-ce aussi parce que nous nous laissons berné par un sens détourné du mot prospérité, transformé peu à peu en profit.

 

Nous devenons des objets de consommation qu'on exploite à coups d'abrutissement au travail, de logement qu'on ne pourra pas se permettre à moins de s'endetter pour 30 ans (au moins!), et de toutes ces petites choses du quotidien qui se veulent indispensables mais qui en fin de compte nous poussent vers notre perte.

 

Alors arrêtez vous! Pensez! A ce que vous pouvez faire pour faire sourire l'autre, lui apporter un peu de chaleur, de bonheur, d'amour... N'oubliez pas que pour en saisir la richesse, il faut d'abord respirer pour vivre, premier pas vers l'unique chose qu'on peut souhaiter posséder : le bonheur des choses qui se passent de prix.

 

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14/04/2015
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