Want to be a Muse

Want to be a Muse

Where is my mind?

Difficile de savoir... Il y a des jours avec et des jours sans.

 

Aujourd'hui c'est sans.

 

Je suis perdue dans mes pensées, perdue tout court et tout semble tellement plus évident à exprimer que lorsque je suis heureuse.

 

Qu'est ce qu'il y a?

 

Ben j'sais pas trop... nous voilà bien avancés! Sans doute un peu de fatigue, un peu de mélancolie, un peu de nostalgie, un peu de mal être, un peu de cafard, un peu de démotivation, un peu de peur, un peu d'incertitudes, un peu de malaise...

 

D'abord le terme récurrent. Mon image. Dès que je me retrouve face à mon miroir dans la salle de bain, j'ai envie de tout casser. La seule solution évidente à mes yeux est de perdre ce qui m'insupporte, mais est ce qu'une fois que je serai arrivée là où je voulais je serai vraiment heureuse? Je ne sais pas vraiment, mais si je n'essaie pas non plus je ne pourrais jamais savoir... Paradoxe.

Mais tout ça je m'y fais, j'arrive à vivre avec alors pourquoi cette sensation étrange aujourd'hui. Je n'ai envie de rien, sinon que de rester couchée toute la journée, ne voir personne ni la lumière du jour.

 

D'ailleurs je me suis rendormie ce matin et je ne suis pas allée en cours. Au réveil, cette odeur que j'adore avait disparu faisant s'envoler mon sourire physique et mental. J'ai fait des rêves bizarres. Je ne me souviens plus de quoi j'ai rêvé exactement, mais c'était désagréable, ça m'a fait un peu souffrir.

Et voilà maintenant je me plains et déprime un coup. Toute seule, je n'aime pas déprimer en face des gens, sans doute car je ne veux pas montrer ma faiblesse. Mais tout va s'arranger! C'est ce que je me répète inlassablement et qui fait que je tiens en face des autres. Mais est ce que j'y crois vraiment? Est ce que vous y croyez vous?

Ah mais quelle chiffe molle! J'aimerais me donner des claques... si j'en avais le courage! Réveille toi Léa! Arrête de te lamenter et bouge toi le cul!

 

Pas envie... Et malheureusement, on ne force pas une tête de mule comme moi à faire quelque chose dont elle n'a pas envie. Mais si, mais si c'est possible, il faut juste trouver les bons mots! Par exemple "plus qu'une dizaine de jours et tu as passé tous tes partiels, tu es en vacances et libre de t'échapper où tu veux".

 

Mais oui c'est ça, m'échapper. Partir, quelque part, n'importe où, à 3 km de chez moi ou en Bretagne me prendre des embruns en pleine face. Prendre du temps pour moi à ne rien faire autre part que chez moi. Juste observer l'inconnu, en silence. Oui mais seule ça ne m'amuse plus vraiment. Je pourrais demander à Céline de m'accompagner, je suis sûre que ça lui plairait.

 

Quel étrange besoin que de partager les choses. Pourtant je venais de dire que je voulais du temps pour moi et du silence. Oui mais c'est ça le partage aussi, ça ne passe pas forcément par les mot. Regarder le front de mer et partager ses sentiments à travers un regard vers celui qui nous accompagne, ça n'a pas de prix et surtout ça se passe de mots!

 

Je ne sais pas... je ne sais plus. I'm lost today. Mais qu'importe, dans quelques heures ou au pire demain, tout ça sera passé, pas vraiment oublié, mais stocké dans un coin de ma poitrine à coté de toutes ces idées mélancoliques qui sommeillent au fond de moi...

 

Quel étrange article, ponctué par cette alternance d'espoir et de tristesse. Quelque chose ne tourne vraiment pas rond chez moi... Si seulement je savais quoi... Un tour de clé, quelques soudures, un peu de colle et quelques vis resserrées et ça serait reparti pour un tour! Héhé si seulement tout était aussi simple, ça serait formidable. Mais si ça se trouve on se ferait bien chier à être heureux tout le temps, ou pas... Tant qu'on n'a pas essayé on ne peut pas savoir. Et puis, après tout le bonheur n'est pas si inaccessible et la solution est sûrement juste à coté. Il suffirait juste d'ouvrir les yeux sur la vérité et ce qui nous entoure, et les accepter tels quels. Arrêter de se mettre des barrières inutiles et commencer par arrêter de se poser un milliard de question pour n'importe quoi...

 

Oui oui, il faut que j'arrête de me protéger inutilement, car au final j'en finis encore plus blessée. Pourquoi ne pas vivre tout simplement et de manière spontanée? Hein, pourquoi pas?

 

 

 

Souvenirs bipolaires

 



19/05/2011
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 4 autres membres